Depuis le 1er juillet 2025, de nouveaux lieux extérieurs sont concernés par l'interdiction de fumer. Lieusaint fait le point.
L’intérêt des espaces sans tabac
La mise en place d’espaces extérieurs sans tabac constitue une mesure dont l’efficacité est scientifiquement prouvée pour protéger la santé publique, et plus particulièrement celle des jeunes générations, des effets nocifs du tabac. Les espaces sans tabac permettent d’encourager l’arrêt du tabac, de prévenir l’exposition au tabagisme passif et de dénormaliser la consommation de tabac dans notre société. En France, un million de personnes sont exposées au tabagisme passif et celui-ci provoque 3 000 à 5 000 morts par an.
En France, il est interdit de fumer dans les lieux à usage collectif depuis 1991. Depuis 2006, l’interdiction s’est étendue dans les lieux fermés et couverts accueillant du public ou constituant des lieux de travail, les moyens de transport collectif, les espaces non couverts des écoles, collèges et lycées publics et privés, les établissements destinés à l’accueil, à la formation ou à l’hébergement des mineurs. En 2016, ce sont les aires de jeux pour enfants qui sont concernées.
Quels sont les nouveaux espaces en 2025 ?
La liste des environnements sans tabac a depuis été élargie. Depuis le 1er juillet 2025, il est interdit de fumer dans les lieux suivants :
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parc et jardins publics,
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abords des écoles, collèges, lycées et autres lieux destinés à l’accueil, à la formation ou à l’hébergement de mineurs,
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espaces ouverts et abords des bibliothèques, piscines, stades et installations sportives,
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abribus et zones couvertes d’attente des voyageurs.
Le non-respect de l’interdiction de fumer, pour le fumeur comme pour le propriétaire des lieux, est passible de sanctions de la 4e classe (135 € si la personne en infraction paie directement à l’agent verbalisateur, ou 375 € si l’amende est majorée, et jusqu’à 750 € devant les tribunaux).
Ensemble, protégeons la santé de toutes et tous.
Source : sante.gouv.fr